L'architecture
C’est François Baillairgé, architecte de Québec, qui a préparé les plans et devis de la Vieille prison de Trois-Rivières en 1815. L’année suivante, un premier contrat intervient pour la maçonnerie du gros-œuvre, et le centre carcéral entre officiellement en fonction en 1822, pour le rester jusqu’en 1986. Conçue pour recevoir environ quarante détenus, la prison en a accueilli parfois, au cours de son histoire, plus de cent simultanément.
Toutes les divisions du bâtiment sont d’origine : le plancher du rez-de-chaussée est visible dans son état original, supporté par des soliveaux en cèdre dans le soubassement. Plusieurs portes sont anciennes et l’édifice est doté d’un seul escalier, remodelé à diverses reprises, mais demeuré au même endroit depuis l’origine. L’insalubrité des lieux exigea de nombreux travaux de rénovation au cours des ans. Avant sa fermeture en 1986, la Vieille prison était le plus ancien établissement carcéral en fonction au Canada.
Un édifice patrimonial
À maints égards donc, la conservation de la Vieille prison a permis la sauvegarde de plusieurs éléments architecturaux d’origine et témoigne avec l’éloquence de l’histoire et du patrimoine carcéral national, ayant été l’établissement de détention le plus longuement en fonction au Canada. Véritable trésor patrimonial, la Vieille prison, classée immeuble patrimonial, est une attraction majeure dans le complexe du Musée POP.
Voir plus d’informations sur la valeur patrimoniale du bâtiment sur le site du Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Pour en savoir plus sur la Vieille prison, consultez le site de l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française.